Continuité, renforcement et rupture dans [Quoi de 9?] de juin

Le ressenti d’être ni reconnus ni respectés dans leur professionnalité est encore accru dans la 11^e édition du baromètre UNSA des métiers de l’Éducation.

L’évolution du nombre d’étudiant.e.s dans les années à venir montre une disparité conduisant une diminution des inscription en universités, mais un renforcement des écoles de commerce, d’art et paramédicales.

Rien de très nouveau dans les annonces gouvernementales pour l’enseignement professionnel.

L’accord entre le secrétariat général de l’enseignement catholique et le ministère de l’Éducation nationale sur le mixité sociale et scolaire rompt lui avec l’esprit même de la loi Debré sur le financement des écoles privées.

Quant au fait de faire « classe dehors », cette pratique déjà ancienne retrouve de l’actualité dans un contexte post-Covid et d’urgence environnementale.

S’il y a du mieux dans les résultats des élèves français en compréhension de l’écrit, ils demeurent pourtant en dessous de la moyenne européenne dans les évaluations internationales.

Serait-ce le retour des artistes engagés ? L’actualité semble le montrer, même si cela suscite de (très) vives réactions.

Le 8^e congrès de l’UNSA qui vient de se terminer aura été riche en dynamiques mais aussi en critiques, confortant la ligne syndicale mais appelant l’organisation à davantage de démocratie et de participation interne.

Ainsi ruptures, continuités et renforcements sont au cœur des informations de ce [Quoi de 9?] du mois de juin.