Vous ne le saviez peut-être pas mais le 21 septembre c’est la Journée internationale de la paix. La plupart des journées internationales sont instituées par l’Organisation des Nations Unies. Elles ont pour but commun de sensibiliser sur un thème important touchant aux droits humains, à la santé, à l’éducation, etc. On peut citer par exemple, la Journée internationale de l’éducation, le 24 janvier, la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail le 24 avril, la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, le 1er décembre (liste exhaustive ici).
Chaque 21 septembre depuis 1981, le monde entier est donc invité à marquer la Journée internationale de la paix. Au-delà d’un moment de réflexion, cette date est aussi associée à un appel à la non-violence et au cessez-le feu dans les zones de conflit.
Comme, pour les Nations Unies, le concept de paix ne se limite pas à l’absence de guerre mais qu’il implique la justice sociale, l’accès à l’éducation, la lutte contre les discriminations et la préservation de notre planète, divers thèmes y sont associés. Cette année, c’est la lutte contre les discriminations et les inégalités qui est mise en avant. C’est donc aussi l’occasion de rappeler que la paix est un processus fragile (qui ne se règle pas en 24 heures…) et qu’elle demande vigilance, dialogue et engagement collectif. Comme le précise l’Unesco : « Les obstacles à la paix sont complexes et puissants – aucun pays ne peut les surmonter seul. Pour y parvenir, de nouvelles formes de solidarité et d’action commune sont nécessaires, et il convient de les mettre en place le plus tôt possible ».
Quel sens dans le contexte actuel?
Dans un contexte mondial lourd, marqué par des guerres, des tensions armées, des crises géopolitiques qui alimentent la mortalité et des migrations forcées, cette année, la Journée de la paix prend une résonance particulière : plus que jamais, les réponses isolées sont insuffisantes. Aussi, l’ONU encourage les États, les collectivités, les association et les écoles à se saisir de cette journée pour en faire un outil de sensibilisation et de mobilisation. Le but est de mettre en lumière les initiatives locales (on peut citer les concerts Live Peace), d’interroger les politiques, de promouvoir le dialogue : bref, de travailler le respect et la tolérance, de rapprocher les gens, et ça peut faire du bien !
Sur le plan international, l’Organisation l’utilise pour lancer des appels au cessez-le-feu, on l’a dit, mais aussi pour soutenir la médiation ou appeler à respecter les droits humains.
La paix ne peut pas être considérée comme un idéal abstrait ou une simple aspiration. Alors, si vous voulez vous engager dans l’action sur un sujet qui vous tient à cœur, faites un tour sur les campagnes des Nations Unies.
Ou alors vous pouvez participer aux événements près de chez vous : à Villejuif, à la Courneuve, à Strasbourg, à Quimper etc.
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